Il y a un an, la Commission européenne débutait une enquête sur la concurrence déloyale des véhicules électriques produits en Chine, suspectant des subventions gouvernementales. La réponse est claire : ces aides existent, et une surtaxe sur ces véhicules va être mise en place.
Ce vendredi 4 octobre, malgré des désaccords entre les 27 pays de l’UE lors d’un vote au Parlement, il a été décidé d’appliquer cette surtaxe. Dix pays, dont la France et l’Italie, ont voté en faveur, tandis que douze se sont abstenus et cinq, dont l’Allemagne, ont voté contre. La Commission, qui soutient le projet, a annoncé qu’elle allait appliquer ces droits de douane dès le 31 octobre.
Cette démarche vise à défendre l’industrie automobile européenne en réponse aux subventions illégales de Pékin, qui faussent la concurrence. La surtaxe sera de 7,8% pour Tesla, 17% pour BYD, 18,8% pour Geely et 35,3% pour SAIC.
L’Allemagne, premier concerné par cette mesure, a exprimé ses craintes d’une guerre commerciale avec la Chine, d’autres pays comme l’Espagne redoutent également des répercussions sur leurs exportations. En réponse, la Chine a dénoncé un « protectionnisme » et a lancé des enquêtes antidumping sur divers produits européens.
Les réactions ont été rapides : Volkswagen a critiqué cette décision comme étant contre-productive pour l’industrie européenne, tandis que les producteurs de cognac en France ont exprimé leur frustration face à la situation.
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