BRUXELLES, 13 septembre – La Commission européenne a ouvert une enquête mercredi pour déterminer s’il y a lieu d’imposer des droits de douane punitifs afin de protéger les producteurs de l’Union européenne contre les importations de véhicules électriques (VE) chinois moins chers qui, selon elle, bénéficient de subventions publiques.
« Les marchés mondiaux sont désormais inondés de voitures électriques moins chères. Et leur prix est maintenu artificiellement bas par d’énormes subventions publiques », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours annuel devant le Parlement de l’Union, considéré par beaucoup à Bruxelles comme un argument en faveur de sa reconduction pour un second mandat.
La Commission aura jusqu’à 13 mois pour évaluer s’il convient d’imposer des droits de douane supérieurs au taux standard de 10 % appliqué par l’UE aux voitures. Il s’agit de la procédure la plus médiatisée contre la Chine depuis qu’une enquête de l’UE sur les panneaux solaires chinois a évité de justesse une guerre commerciale il y a une dizaine d’années.
L’enquête antisubventions couvre les voitures à batterie fabriquées en Chine et donc également les marques non chinoises fabriquées en Chine, telles que Tesla (TSLA.O), Renault (RENA.PA) et BMW (BMWG.DE). Elle est également inhabituelle dans la mesure où elle est menée par la Commission européenne elle-même et non en réponse à une plainte de l’industrie.
Source: Reuters
Inscrivez-vous maintenant à FLUX, l’e-letter qui vous guidera dans la gestion de votre flotte !
#Auto #International